Ne pas voir l'évidence : Appeler ça de la naïveté ça fait pareil. Jamie ne veut pas voir ce qu'il est évidant. Pour son propre bonheur, elle n'hésite pas à plaire à l'être qu'elle aime. Les signes, elle les ignore ce qui fait en sorte qu'elle finit toujours plus blesser que la personne qu'elle aime.

La timidité va de pair avec le calme : Si ce qu'elle crée n'était pas si fabuleux, on n'entendrait rarement parler de Jamie. Elle se cache derrière sa créativité et observe les autres. Elle peut déplacé de l'air, mais seulement quand on la pousse à sortir ce qui ne lui fait aucun mal. Elle ne fait pas les premiers pas sauf lorsqu'elle n'a pas le choix.

Un jour, il viendra mon amour : Jamie est une incontestable romantique aveugle. Elle croit au grand amour, mais elle cache toujours à ses copains le détail important, alors lorsqu'elle veut conclure ça ne marche jamais, enfin jusqu'à maintenant. Rencontrera-t-elle un prince charmant compréhensif ?

Un soupçon d'intelligence dans une mer de créativité : C'est la passion de Jamie pour le style japonais qui l'on pousser à développer sa créativité et à apprendre le japonais. Elle apprend les langues facilement, elle adore parler diverses langues même si elle n'est pas la plus bavarde. Jamie aime comprendre ce qui l'entoure et pour en apprendre plus sur la mode Asiatique elle a passé des heures a déchiffrer les sites japonais pour qu'ils lui révèlent leur secret. Attention, la créativité de Jamie ne s'arrête pas au dessin de vêtement, elle va dans ses cheveux dans sa manière de porter ses vêtements ou de décorer ses pièces.

L'innocence : Jamie est né à Melbourne, il est le fils adoré d'Alexandria mère monoparentale qui a du continué a travailler après avoir mis au monde son fils. Elle a tout donné pour lui, pour voir son petit garçon sourire. Jamie n'était pas un petit garçon pleurnicheur, non déjà tout petit il avait compris comme sa mère qu'il y avait des moments difficiles cependant aucun n'était insurmontable, il fallait seulement voir le problème du bon angle. Minute! Là, vous vous dites qu'un gamin ne peut pas comprendre ça. Je vous détrompe, je l'avais bien compris à la manière d'un enfant évidemment.

Le parc d'attractions : Je me souviens encore de mon sixième anniversaire. Évidemment pas tous les détails, cependant je me souviens que ma mère avait réussi à gagner une paire de billets pour aller à la fête foraine. Digne du plus grand parc d'attractions pour un gamin de six ans. Ma maman m'avait demandé de ne jamais la perdre des yeux elle s'occupait de nous acheter à manger. Mais moi, les couleurs, les odeurs et surtout les jeux, m'attiraient. J'avais le gout de tout faire, de tout essayer au moins une fois pour savoir si j'aimais ou n'aimais pas le manège. Alors que maman s'occupait toujours de la nourriture, je me souviens avoir été attiré par un jeu... Je me suis rapproché sachant que lorsque maman se retournerait, elle ne serait pas contente de moi, cependant je n'en avais rien à faire et c'est là que je l'ai rencontré. Je me souviens encore de son regard sur moi...

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- Oh mon dieu, Jamie !
- Toi, me connaitre ?
- Bien sûr que oui, tu es mon fils, je suis ton père Jamie.
- Papa... Vraiment ?
- Bien sûr, tu as mes yeux Jamie. Tu veux bien faire un calin à ton papa, mon grand ?
- Oui !

Et Jamie fit le premier câlin d'une série à venir à cet homme qui prétendait être son père. Ce fut la dernière fois qu'il vit sa mère avant longtemps...

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Papa ?  Le regard me hanta longtemps, et je m'en suis voulu par la suite de ne pas avoir fait attention et surtout de ne pas être resté avec ma mère. Les évènements se sont déroulés extrêmement vite, le bruit de pneu, ce mouchoir sur mon visage et surtout ce grand noir à mon réveil. Je n'étais pas chez moi et j'étais encore moins au parc d'attractions. Alors, je m'étais mis à réclamer celui qui se faisait passer pour mon père. Je criais : «Papa ?», «Il fait noir chez toi papa... J'aime pas le noir, il faut que tu le saches !» ou encore «Papa pourquoi maman est pas avec moi ?»

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Le grincement de la porte avait fait sursauter Jamie à l'époque. Il ne savait pas ou il était alors il enregistrait tous les bruits et celui-là il ne l'avait pas aimé du tout.

- Et bien on est réveillé Jamie, avait dit un homme que le petit de connaissait pas. Toi et moi, on va s'amuser ce soir, juste un peu, il veut t'avoir le premier.
- Où il est mon papa et ma maman? Je veux voir ma maman!

C'est dans un rire malsain que l'homme s'était approché de Jamie une fois qu'il avait ouvert ce qui devait être une lumière, mais qui apportait à la pièce qu'une minuscule voile de clarté, ce qui permettait à Jamie de voir ce monstre qui s'approchait de plus en plus de lui.

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La double «éducation» : Durant sa captivité, pour ceux qui n'avaient pas encore compris ce qui m'était arrivé, Jamie fut éduqué à tout ce qui attrait au sexe, enfin ce qui était important qu'il sache pour être une jolie poupée au service de ses messieurs. Être un bon soumis à ses maîtres, il connait cela, bien sûr au départ, et encore maintenant, ce n'était pas une partie de plaisir. Cependant, Jamie faisait de son mieux pour souffrir le moins possible, il faisait en sorte de suivre toutes les consignes pour ne plus avoir à avoir mal. Ce n'était pas toujours facile, mais après un certain temps j'ai eu un objectif qui me poussait à bien faire, pour ensuite réussir à oublier tout cela.

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Je me souviens de cet autre homme, si différent. Aujourd'hui, j'ai conscience qu'il avait été dans ma situation avant, mais à l'époque c'était mon sauveur. Il était arrivé un jour avec un livre, et il avait commencé secrètement à me donner des cours. Je n'allais pas à l'école, mais j'avais un prof particulier et c'était le seul qu'il ne me touchait pas de manière malsaine. Il m'apprit énormément de choses en 10 ans.

Liberté VS Société : Lorsque son "père" décida que Jamie était rendu trop vieux pour ses jeux, il jeta Jamie dehors. À ce moment-là de sa vie, Jamie n'avait plus un sou, il ne savait pas ou était sa maison, ni même si sa mère restait toujours là. Pour la retrouver, il devait chercher partout dans la ville et il n'était même pas sûr d'être toujours dans la même ville. Son point de repère, le parc d'attraction, cependant pour s’y rendre, Jamie avait besoin d'un transport et pour avoir droit au transport il devait avoir de l'argent, chose qu'il n'avait pas. C'est ainsi qu'il dut payer en nature pour réussir à se rendre à destination.

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Le regard pervers des hommes qui me prenaient en stop est gravé dans ma mémoire. Je venais à peine de découvrir qu'il y avait de la vie en dehors de la maison où on m'avait enfermé que je découvrais que l'extérieur pouvait être aussi malsain. Je faisais ce que l'on me demandait avec toujours l'objectif de sortir de là, de retrouver ma mère et qu'on vivrait heureux le restant de ma vie. Il fallut une semaine avant que je retrouve l'appartement dans lequel ma mère et moi nous vivions. J'étais resté une quinzaine de minutes devant la porte à hésiter à sonner, j'avais peur qu'elle ne soit plus là qu'elle ne me reconnaisse pas. Et moi, est-ce que je la reconnaitrais ?

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Lorsque sa mère ouvrit la porte, elle resta déconcertée de voir son fils, car oui c'était bien son fils qui se tenait devant elle. Elle vit toute l'hésitation qu'il avait et elle commença à pleurer tout en le prenant dans ses bras.

- Oh Jamie ! Mon fils ! Jamie... Je suis si heureuse de te retrouver.
- ... maman ... murmura-t-il tout en sanglotant.

À la suite de ses retrouvailles, Alexandria surprotégea son fils. Mais elle s'assura qu'il aille toute l'aide nécessaire pour continuer sa vie. Alors, Jamie fut inscrit dans une école pour adulte pour juger de sa capacité scolaire et surtout rattraper son retard. Cela prit trois ans à Jamie pour obtenir son diplôme d'études secondaire, le BAC quoi.

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Identité : Dans toutes ses actions pour s'occuper de son fils, Alexandria ne put réussir à lui payer un psychologue. Et elle découvrait tranquillement de manière bien involontaire de Jamie ce qu'il lui était arrivé. Elle pensait aussi que son fils n'était pas à l'aise dans sa vie comme il l'aurait dû.

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Ma mère a surement du ce dire que je faisais une crise d'adolescence en retard. Ce n'était pas totalement faux, mais c'était plus une crise d'identité que d'adolescence. Je ne me sentais pas à l'aise dans le rôle que ma mère me voyait. Elle voyait en moi son fils perdu et je ne voyais pas comme tel, je me sentais plutôt comme sa fille perdue. Je m'intéressais à ce que les filles s'intéressaient, les beaux vêtements, les coiffures tout aussi intéressantes et que dire du maquillage. Et pourtant, c'était difficile de dire à ma mère : « Maman, je me sens femme. Je ne suis pas un homme, je suis une femme!» Alors, je le gardais pour moi, mais elle devait bien le voir... On ne peut pas réellement cacher un secret comme cela à sa mère.

Princesse : À 19 ans, lorsque j'ai eu mon diplôme, je réussis à m'inscrire dans une école de mode de Melbourne. Je voulais travailler dans la mode. J'avais déjà commencé à ajuster mes vêtements ou les mettre à mon goût. Je crois que je n’ai jamais autant surpris ma mère que le jour ou elle est entré dans ma chambre et m'a découvert moi cheveux blonds bouclés avec une robe de soirée sur le dos. Elle était très jolie la robe, je l'avais acheté à moitié prix en plus. C'est là qu'elle a appris ce que j'avais de si différent. Dans tous les cas, je crois qu'à partir de là, elle a décidé de me laisser faire ma vie comme je l'entendais et surtout pour que je sois heureuse. J'ai fait mes deux années à l'école de mode et j'ai réussi à obtenir mon diplôme, j'ai choisi la vocation de styliste. Même si, je me débrouille aussi bien pour les confectionner. Mais le dessin, c'est ma force.

Illusions : Durant mes années en mode, j'ai eu mon premier coup de foudre... Enfin je croyais que c'était un coup de foudre, du moins c'était assez puissant pour que je décide de me lancer et que j'essaie d'oublier mon passé. Après tout c'est le passé, ça ne peut pas m'empêcher d'être heureuse, si ? Bref, j'ai rencontré ce mec très charmant qui m'a fait rêver et qui m'a longtemps pris pour une fille par contre. C'est d'ailleurs là tout le problème, nous étions ensemble depuis deux mois et ça allait super bien, il riait de moi pour mon peu de poitrine et pour ma retenu, jusqu'au jour ou j'ai dit, oui, allons plus loin. Pendant les deux mois, j'avais expliqué à mon copain que j'étais un mec mais il n'y croyait pas et j'étais trop timide pour lui montrer que je disais vrai alors il ne voulait pas me croire. Enfin, jusqu'à ce fameux soir. J'ai pleuré pendant une semaine et je n'arrêtais pas de me dire que c'était évidant, je savais bien qu'il aimait les filles, mais quoi je me sens femme! Pour moi c'était logique qu'il sorte avec moi. Une semaine après, je suis allée faire les boutiques et j'ai mis une belle robe et je suis sortie faire la fête dans un bar en me disant que ce mec s'était du passer que je trouverais bien chaussure à mon pied un jour!

Nouveau départ : Jamie a quitté Melbourne en septembre quand elle a reçu une réponse positive à ses nombreuses demandes d'emploi. Seul contraint, partir pour le japon. Son emploi se trouvait dans une nouvelle ville nommée Rakuen. Blague à part, elle avait dû aussi remplir un drôle de questionnaire pour entrer là-bas. La vie de Jamie à changer, elle affirme haut et fort qu'elle est une fille, même si en faite c'est juste un transgenre. Elle ne peut pas se payer pour le moment l'opération ou même les médicaments pour aider à sa cause. Alors elle porte des vêtements de femme sauf lorsqu'elle doit se salir les mains, là elle s'habille en homme enfin elle porte des vêtements plus masculins, on oublie les robes quoi.