j'ai fini par me marier au malheur ; bien qu'elle soit jolie et très souriante, la jeune Endô ne coordonne pas à son physique. D'une nature réservé, on va sans dire qu'elle arbore une simplicité à tomber dans les drames. Même si elle ne veut pas, son naturel la fait tomber dans la malchance. Elle aime protéger car elle n'a jamais eu la chance de se protéger elle-même.
je crois qu'être « belle » est tout ce qui fait mon « charme » ; on pourrait dire d'elle humble, seulement si elle connaissait son potentiel. Potentiel qu'elle cache derrière ses longs cheveux devant son visage ou encore de grosses lunettes. Préférence pour le pratique, elle enferme au placard tout ce qui est beau même si elle rêve secrètement de devenir les belles femmes indépendantes de ses dramas préférés.
tu seras un homme mon fils ; son plus grand secret mais aussi sa plus grande fierté est sans aucun doute son fils ; Kôji, quatre ans. Naoko dû sans relâche se surpasser et cacher ses peines pour la bonne santé de son fils. N'ayant pas eu de solides piliers, elle ne compte que sur elle pour élever à bien son Kôji. Prête à tout sacrifices pour lui, elle en est arrivé à s'effacer pour ne dépendre que de lui.
il faut toujours tout tenter ; et c'est bien ce que la jeune femme dû faire maintes fois. Effectivement, n'étant pas diplômée dans une université car elle a dû arrêter les cours pour élever seule son fils, Endô accepte les petits boulots où le physique prime. De cow-girl à hôtesse elle a tout accepté.
au pays des Candides ; la jeune femme n'a jamais reçu une très bonne éducation, elle a donc préféré réparer les dégâts du passé par elle-même et ceux avec les aléas de la vie. Elle ne tiendra jamais une longue conversation sur les méfaits de la pollution de la société ou encore sur l'évolution prodigieuse de la médecine. En revanche elle saura sourire lorsqu'un sujet dont elle est totalement hasbeen se présentera.

14 février 1989, Texas.
ça y est, elle était enfin née. L'enfant très prodige, l'enfant du patron d'une usine de la plus célèbre des pommes en Amérique. Rapidement il s’exalter de cette naissance. Les médias s'emparèrent de l'heureuse nouvelle, ça changera de la morosité des journaux télévisés. Elle s'appellera Naoko, elle aura un grand avenir. Le Texas est déjà sous le charme.

Naoko grandit et à la plus grande tristesse de son père, la jeune femme enchaîne bêtises et débordement publique. Elle ne sait pas gérer son côté maladroit, ni même ses mots. Malgré une superbe famille de paillette, la jeune femme fût élever par une nounou qui ne cessait de lui dire qu'elle ferait un changement à cent quatre vingt degrés. Ne la croyant pas au début, la jeune femme n'insiste pas et essaye vainement de suivre les pas de son père. Mais elle trébuche rapidement dans l'humanitaire.

Dès l'aube de ses dix huit ans, la dernière Endô s'émancipe au pays d'origine de son père ; le Japon. Ce courage lui valut la rupture de la famille. Elle perdit contact et financement. Alors elle se força aux petits boulots, aux insultes des patrons qui ne juraient que par sa gueule mais la traiter d'une jeune poupée de porcelaine, ne sachant proprement se débrouiller. Pensant qu'elle allait pourrir seule au fond des cuisines d'un puant fast-food, elle rencontra Asano Curtis Junkei, un bandit qui, comme elle, vit indépendamment des autres et survit par ses propres qualifications qu'il a su avoir. Rapidement, ils tissent de fort lien ; elle est la seule qui ne regarde pas le voyou mais l'homme qui se cache derrière ce costume vaniteux. Elle l'aime, ça y est la flèche de Cupidon est lancée. A son grand malheur.

25 Décembre 2011, Tokyo
Il est né le divine enfant ; Kôji naquit dans les bras de sa jeune mère qui, par faiblesse de l'amour, avait programmé cette naissance à cette date. Mais le soir de fêter Noël, elle est seule... Elle n'a plus personne. Junkei s'est découvert un nouveau penchant pour la détruire et dès l'annone de sa grossesse, la jeune fille perdit son premier amour. Maintenant elle résiste dans cette vielle bicoque pour donner à Kôji un avenir beaucoup plus beau que le sien.

05 Janvier 2015, Rakuen
A la naissance de son prodigieux fils, Naoko avait envoyé une photo d'elle et de sa progéniture elle ne reçoit que de simple billet et une lettre d'emménagement à Rakuen. Rakuen? La nouvelle ville? Elle en a toujours rêvé mais n'avait jamais les revenus nécessaires. Aujourd'hui elle saisit sa chance et remercie silencieusement ses parents avant de faire ses bagages pour la nouvelle ville tendance au Japon. Elle exerce maintenant le métier de danseuse de Burlesque dans la capitale, subvenant aux besoin d'un enfant de quatre ans maintenant. Cachant son enfant pour son bien, elle l'éduque avec tout l'amour qu'elle n'a jamais pu jouir étant enfant.