C'est une jeune femme qui est bien loin d'être extrovertie, elle est tout le contraire. Elle reste le plus souvent discrète et invisible et elle ne cherche pas à attirer l'attention. Meïsa est une femme « introverti ». Ça ne l'empêche pas non plus, d'être généreuse et de se soucier des autres, bien avant d'elle-même. Comme toujours. Ça pourrait vous étonnez, parce que malgré tout elle est « ouverte d'esprit », elle n'est pas du genre « réticente » face à ce que pense les gens, vous pouvez parler de tout et de rien avec elle, elle vous écoutera. Elle ne sera pas du genre à vous ignorer. Même si elle est attentive, elle n'en demeure pas moins timide, elle ne sera pas du genre à « parler » beaucoup, mais à rester silencieuse, parce qu'elle aura peur de dire une bêtise. Ce n'est pas le fait d'être contre l'avis des autres qui l'effraie. Meïsa est méfiante, elle n'est pas du genre à accorder sa confiance facilement. C'est difficile pour elle de « croire » en la sincérité des gens. Qui plus est. Elle est du genre à se « plaindre », parfois voir souvent pour rien. Elle peut donc se montrer très agaçante. De toujours se plaindre pour un oui ou pour un non, mais elle a du mal à ne pas agir tout autrement. Meïsa est une jeune femme empathique, ce qui peut souvent procurer certains problèmes, voir certains malaise, face à certaines situations. Donnant des conseils en essayant d'avoir des réponses plutôt « concluantes », sans pour autant chercher à prendre « parti », même si ce n'est pas souvent de tout repos. Quand elle voit une personne en difficulté, elle ne peut pas s'empêcher de vouloir lui venir en aide, même si ce n'est pas toujours évident. Sachant que même si elle est une jeune femme réservée, elle peut se montrer « surprenante ». Parfois? Souvent ? C'est à vous de voir.

La vie n'est pas un conte de fée tout le monde le sait, enfin les adultes le savent. Les enfants sont innocents et ne pensent pas à ce genre de choses. Meïsa était ce genre d'enfant, elle croyait aux pays des merveilles et que tout le monde était « beau et gentil ». Qu'est-ce qu'elle a bien pu être naïve, elle s'en souvient, à ce moment-là. Elle pensait que c'était toujours un mauvais rêve et qu'elle se réveillerait et qu'elle se retrouverait à nouveau auprès de sa mère. Hélas, ce n'était jamais le cas. Son père est parti, quittant sa mère quand il apprit qu'elle était enceinte, ne voulant pas avoir le rôle de père et ne souhaitant pas s'occuper d'un gamin qui savait être une charge tout le restant de ses jours. Sa mère l'éleva avec une grande affection, jusqu'à ce que le cancer finisse par l'emporter loin de cette petite fille qui n'avait alors que 6 ans.

C'est les grands parents du côté de sa mère bien évidemment qui lui offrit un toit. A cette époque-là, Meïsa finit par ne plus croire aux contes de fée, surtout quand un drame comme celui-ci vient frapper à votre porte. Pourtant, ses grands-parents s'occupèrent d'elle du mieux qu'ils pouvaient, lui permettant d'avoir une scolarité stable et paisible. Une chose importante si vous voulez avoir une stabilité et un bon équilibre. Elle changea et grandit. Comme tout le monde. Meïsa passa donc sa scolarité tout en ayant des amis, sans pour autant se livrer entièrement. Aimant avant tout se concentrer sur les activités sportives de l'école avant toutes autres choses. Studieuse quand ça concernait ses études, c'est ainsi qu'elle parvient à être diplômée, sans grandes difficultés ou d'obstacles qui auraient pu lui sembler infranchissable.

Puis vint l'âge de la majorité. Décidant de suivre une formation pour devenir infirmière. C'était son choix - son rêve. Même si ça voulait dire quitter la maison et se prendre en main comme une grande. Ses grands-parents la laissèrent partir à contre-coeur, mais connaissant leur petite fille têtue et empotée, parler ou la retenir ne serviraient à rien. Surtout quand elle a une idée en tête, elle va jusqu'au bout. Direction Tokyo. Seule sans pour autant se sentir démunie. Au début elle enchaîna plusieurs jobs ici et là, sans pour autant s'y tenir. Les contrats ne duraient pas sur une longue durée. Elle arrivait quand même à assurer ses études et ses jobs.  Meïsa  est indépendante et elle ne compte que sur elle-même et rarement, voir jamais sur les autres. Durant toutes ses années, même si ce n'était pas toujours évidement. Elle parvint tout de même à avoir son diplôme d’infirmière et même d'avoir des relations amoureuse. Celles-ci n'étaient pas très sérieuse et elle ne durait pas. Ce n'est pas pour autant qu'elle doute de l'amour. C'est juste qu'elle n'a pas trouvé le bon et elle poursuit sa vie, comme elle l'entend. Meïsa exerce dans un hôpital, aux urgences depuis bientôt un an et tout se passe pour le mieux. Même si ce n'est pas toujours évident et que a peut s'avérer éprouver, elle ne cesse d'aimer son métier et de l'exercer avec grande conviction et responsabilité. Tout en gardant cette gentillesse et cette écoute, auprès des gens.  

On a tous un premier amour qui vous marquent à jamais. Je pense qu'elle n'échappe pas à cette règle. Un premier amour, ça ne s'oublie pas, même si la relation est plus ou moins, sur une longue durée. On apprécie le moment de complicité, d'émerveillement et d'amour. On finit par tourner la page avec plus ou moins de difficulté, quand cette relation se termine. Meïsa a mis un certain temps à se remettre de cette rupture, sans pour autant douter de l'amour et de l'espoir qu'il peut vous procurez. Il lui fallait juste un peu de temps, pour renouer d'autres liens et d'autres relations amoureuses, même si celle-ci ne sont pas tout le temps faite pour durer sur une longue période. Se souvenir de son premier amour, lui permet en quelque sorte de garder l'espoir face à ce sentiment que nous nommons et ressentons : l'amour.