Le LILIUM ASIATICA MATRIX : Le connaissez vous ? Ce lys rouge vif splendide au cœur orange. Vous connaissez surement la plante mais sa signification, peut être pas. C'est un Lys hybride qui allie passion avec le rouge et désir avec le orange. La représentation parfaite de la luxure. Ce pêché est quelque chose auquel chaque humain l'ayant goûter ne peut plus s'en détacher.

Je suis comme ce lys à l'odeur à la fois dérangeante mais addictive. Etant prostitué, les personnes qui m'entour me jette parfois des regards noir en disant long sur leur pensés : Etre prostitué n'est pas un métier convenable. En revanche, l'argent que je gagne avec l'est. Tout le monde sait pertinemment que si quelque chose nous dérange chez une personne, on arrivera à l'apprécier qu'à partir du moment où cela nous rend service. L'hypocrisie. Voilà un péché qui serait bon de rajouter en haut de la liste des sept déjà existant.

Pour moi, mon métier est devenu une obligation, quelque chose sans laquelle je ne peux vivre. Le désir fait partit de mon être. Mais je ne désir pas n'importe qui. Je ne suis pas une prostitué bas de gamme, au contraire. Seul les personnes au gros compte en banque m’intéresse. J'ai fais de ma luxure un avantage pour vivre. Ayant besoin d'agent pour me nourrir et me loger, je ne souhaite qu'une chose : Donner du plaisir aux personnes qui m’offriront le plus.

Pour se faire il faut plaire le plus possible à ces personnes hautaines et jamais satisfaites. C'est donc comme cela que je suis devenu une espèce de Geisha. Je prend les commandes de mes clients à la lettre et suis devenu maître dans l'art du divertissement. Mon visage d'ange doux et fragile n'y est pas pour rien je vous l'accorde. Je me dois de me montrer élégant et parfois faire le jeune puceau pour certains clients. Et cela m'amuse ! Bien que parfois j'aimerais partir vite de chez certains, gagner de l'argent de la sorte m'amuse.

Mais cette vie n'est pas facile. Même si certains riches ont un potentiel énorme pour faire monter les orgasmes, d'autres ne sont là que pour donner de l'argent et se faire plaisir et se fichent des envies de l'autre. Il y en a vraiment des mauvais ! Avec les années d’expériences dans ce métier, il y a des choses qui ne me suffisent plus et je deviens en perpétuelle recherche de toujours plus. Mon vœu le plus cher est de trouver une personne qui puisse satisfaire ma libido chaque jours et qu'à chaque expérience se soit autre chose d'encore meilleurs. Malheureusement, cette personne n’existe pas. Chaque humain à une limite à ses désirs et s'arrête à un moment.

Avez vous fait l’expérience de l'extasy ? Cette drogue qui pousse les désirs sexuels à leur apogée ? Celle ci est certes dangereuse pour le corps mais devient nécessaire dans un milieu comme les maisons clauses. Surtout quand le client en demande toujours plus. Certains n'hésitent pas à te regarder t'exciter tout seul attaché à une chaise. C'est là les risques du métier. Quand c'est ainsi, mieux vaut partir l'esprit vidé et ne pas s'attendre à satisfaire ses désirs. Il faut se dire que ceux là payeront très cher pour voir toutes les facettes d'un corps encore innocent qui est le mien, pour voir aussi toutes les expressions torturées par le désir.

C'est ainsi que se passent mes journées. D'un client performant, je passe à un sadique sans gêne. Tout ceci à créer une sorte de mal être que personne hors de ce milieu peut comprendre. Imaginez vous : Vous avez fait tant de fois l'amour que vous n'arrivez plus à ressentir les orgasmes et pourtant, sans cela vous ne pouvez pas vivre car c'est devenu une drogue. C'est devenu un cercle vicieux. Parfois, mes envies sont tellement fortes que je n'hésite pas à séduire moi même les passants. Certes, ceux là sont gratuit mais au moins, je suis satisfait.

→ "Oses me dire que tu m'aimes." Voici ce que le lilium rouge veut dégager. Je n'aime personne. Avec un métier comme le miens, je ne peux aimer personne. Seul le sexe et l'argent m'importe. A tout ceux qui se sont frotter à l'amour en me touchant ont eu une vie des plus malheureuses. C'est ainsi, je ne suis pas quelqu'un que l'on apprivoise facilement. Je ne suis l'homme d'aucun autre, juste de ma libido. Et je n'hésite pas à le faire comprendre. Certes dans la grâce d'une Geisha mais je le dis.

Savez vous pourquoi il est important de ne pas s'amuser à aimer quelqu'un dans une maison clause ? Drogue, sexe et généralement aucune protection contre le sida au autres maladies sexuellement transmissible. Car les clients se foutent du sors qui est réservé à ces hôtes pourtant si fragiles malgré les apparences. Et parfois arrivent des imprévus. Les femmes devant faire l'amour à n'importe quel moment même pendant les ovulation, un bébé est vite arrivé. Et c'est ainsi que je suis né dans la banlieue de Séoul.

Ma mère, Akai Nami, elle même japonaise, n'en pouvait plus de vivre dans son pays. Elle m'avait vaguement dit pourquoi mais jamais précisément. Elle m'a simplement dit que l'amour était quelque chose de mauvais. Elle est donc partie en Corée où elle avait eu un petit espoir de vivre convenablement mais il n'eut pas fallut beaucoup de temps avant que sa vie ne redevienne un cauchemar. En effet, le manque d'argent était conséquent et personne ne voulait lui donner du travail. Plus d'appart, plus d'argent, plus de nourriture mise à part celle des poubelles dans la rue. Il fallait qu'elle trouve un moyen de gagner facilement de l'argent et est donc devenue prostitué dans cette maison clause qui d'apparence ne gagnait pas grand chose mais c'était déjà ça. Ma mère ayant un très joli corps, de très belles formes et un visage de poupée malgré les jours passés sous les ponts, elle avait été prise et choyé comme quelqu'un de la famille. Car oui, là bas, ils et elles se considéraient comme des frères et sœurs. Une grande famille.

C'est d'ailleurs la première fois de ma mère dans cette maison qui fut l'objet de ma naissance. Elle se rappelait des moindre recoin du visage de mon père. Elle se rappelle même avoir été attiré par sa beauté et son élégance que l'on trouve rarement chez un client de maison clause. Elle ne connaissait ni son nom, ni son âge mais avait décidé de commencer par ce bel homme. Mais elle n'aurait surement pas du laisser parler ses sentiments avant la réflexion. Comme ses frères et sœurs s'en doutait, il n'est plus revenu dans cet endroit. Et les clients voulant gardés leur anonymat ne donnait aucunes information sur eux. Malheureusement, elle en était tombé amoureuse à cause de cette nuit qu'elle avait trouvé si agréable mais cet amour ne rimait à rien. Ces riches ne sont ici que pour leur plaisir et se foutent du reste. Cet homme lui faisait penser au Lys rouge et orange : Il était beau, grand, avec de l'allure et avait tout pour attiré les femme malgré sa luxure. Le lys rouge et orange : L'incarnation du désir et de la passion. Et aussi la fleur favorite de ma mère.

C'est ainsi que 9 mois plus tard, à ma naissance, elle décidait de me nommé Haneul qui veut dire fleur en coréen en référence à ce lys. En plus de cela, son nom de famille étant "Akai" qui est "rouge" en japonais, ce nom était la seule chose qui mariait à la fois son pays et à la fois celui du bel homme ressemblant à cette fleur rouge.

Je dois dire que vivre ici est fort intéressant. L'amour qui se dégage de ce lieux est tel que personne ne voudrait se séparé de qui que se soit. Leur passés similaires les avaient rapprochés comme personne n'aurait pu le faire. Ma mère était devenu une femme heureuse en vivant ici malgré son amour à sens unique qu'elle gardera toute sa vie. Une vie courte mais pleine de rebondissement. En effet, vivre dans une maison clause n'a pas que des avantages. Il ne fallait pas être fragiles car certains clients poussaient leur envie au maximum et cela pouvait aller jusqu'au sadomasochisme. C'est à même pas 35 ans que ma mère mourut de fatigue ayant l'hôte la plus demandé de toute la maison. Ces gosses de riches qui voulait tester toutes leur envies malsaines avaient tuer ma mère. Aucun moment de répit. Elle devait être excitée à longueur de journée. C'était pas facile pour une personne si fragile.

Quand elle est morte, j'avais dix ans. Ce fut un drame horrible dans toute la maison. Tellement horrible qu'ils ne pouvaient plus exercé et ils fermèrent le lieu quelques mois plus tard. Ils ne savaient pas comment ils allaient vivre mais la "sœur" la plus proche de ma mère avait décidé de m'emmener au Japon pour voir le pays d'origine de ma mère. Ce pays dont elle m'a tant parler mais que jamais j'avais pu voir de mes yeux. Ce pays faisaient partit de mes gène et il fallait que je le visite. Et si il faut, j'y habiterais.

Un premier amour ? Bouarf.. J'en ai jamais eu ! Franchement, c'est pas avec mon métier que je pourrais aimer quelqu'un. Ce qui m'intéresse ce sont que les corps et l'argent que l'on m'offre. Tu tombes amoureux, ne compte pas sur moi pour accepter d'être ta moitié. J'aime changer de partenaire.