Caractère & Histoire
On pourrait le qualifier de détestable, mais visiblement cela l'arrange. Ce n'est pas le genre d'homme à dire oui facilement, à se plier aux règles pour faire plaisir. Il cherche toujours le compliqué et est doté d'un pessimisme sans pareil. Grande gueule il ne se taira jamais pour le plaisir d'autrui : beaucoup trop franc, cela pourrait sûrement heurter quelques petites âmes sensibles. Aussi salop que calculateur, Masao n'a caractériellement rien pour plaire. Sous son impulsivité trop prononcée se cache une violence sans pareil qu'il n'a jamais appris à maîtriser. et qui parfois peut dégénérer. Hautain et sans aucune gêne, le métis ne se prive pas des bonnes choses qu'il qualifie de vitale - l'argent, les femmes, l'alcool. Il ne touche pas à la drogue car il prétend que cela abîme physiquement : il n'en reste pas moins un gros fumeur. Tout de même patient, intelligent, calme (c'est en réalité un faux-calme), galant (pour obtenir ce qu'il souhaite) se sont ses rares et seules qualités. Bisexuel, il à une large - voir très large préférence pour les femmes et ne se prive pas de le faire savoir. Grand pervers dans l'âme, son regard ne loupe jamais rien ! Polygame, il ne prendra de toute façon jamais le temps de s'accorder à une seule personne. » Kondo Masao. Né un onze février mille-neuf-cent soixante-dix huit à Tokyo. Père italien, mère japonaise, métisse donc par ces parents, il maîtrise les deux langues. Un mètre quatre-vingt un pour soixante-sept kilos, brun à l'origine : c'est un homme muni d'un caractère mauvais ; celui-ci s'étant peu à peu développé au fil du temps, afin de donner ce qu'il est devenu et ce qu'il à renié aujourd'hui.
» C'est à Tokyo que Masao voit le jour pour la première fois ; un onze février à huit heures quatre. Le temps était neigeux mais rien ne l'empêcher de déjà admirer le ciel blanc dans les bras de sa mère. Ce ciel, il aurait voulu le toucher plus d'une fois, mais il avait bien vite comprit que cela était impossible. Impossible comme vivre une vie "normale", car il se rendit bien vite compte que sa famille n'était pas des plus communes et que le monde dans lequel il vivait n'était pas bien plus différent qu'étrange. C'est un soir de Noël - cette fête religieuse que beaucoup considère comme une excuse pour un rassemblement familial, que le japonais avait décider de rester dans sa chambre. Âgé à cette époque de huit ans, cela faisait déjà bien longtemps qu'il trouvait tout cela bien stupide et sans intérêt. Déjà à son âge - oui, mais il fallait aussi avouer qu'il était bien précoce ; pour toute chose. Sûrement parce qu'il réfléchissait trop sur ce qui l'entourait. Et cette curiosité mêlé au savoir le perdit. Le soir même donc, il voulu se rendre dans le bureau de son père. Cet homme lui avait toujours dis qu'il était directeur et que donc, il avait toujours besoins de calme, de sérénité, et surtout, de n'être jamais dérangé quand quelqu'un de l'extérieur était dans la demeure. - Car oui, le jeune Masao ne sortait jamais de sa maison, n'aimant absolument pas se mêler aux autres. L'école ? Il suivait des cours à domicile : ayant catégoriquement refuser de quitter son nid. Toquant une fois. Deux fois. Trois fois à la porte de la pièce de son paternel, le jeune homme prit la peine d'ouvrir lui même en pénétrant dans la salle. Vide. Elle était bien vide et c'est à ce moment là qu'il se faufila sans un bruit à la place du chef de famille, s'asseyant sur le siège. Là, en face de lui, se trouvait quelque dossier quelque peu ouvert, mais assez pour que le petit brun puisse y lire quelques mots munis d'une photo d'identité - sûrement. Intrigué, il l'avait prit avec lui, en sortant en courant de la pièce : prenant au passage bien le temps de refermer la porte sans bruit. Accourant dans sa chambre il s'enferma afin de se mettre sur son lit, s'asseyant bien en dessous de sa lumière. Bien sûr, il ne pu attendre une minutes de plus, sortant les feuilles qui ne lui appartenaient pas. C'est en lisant - malgré quelque caractères qui le dérangé énormément, mais qui ne brouillait pas sa lecture, que Masao comprit bien vite de quoi il s'agissait.
- Patron hein...? Et puis quoi encore ?
Plutôt tueur à gage avec ce qu'il avait entre les mains. Mais cela allait plus loin. Car tout en haut de la feuille principal était annoté " adressé au clan Kondo ".
- Au clan...?
Il reconnaissait bien là son nom de famille. Mais il ne comprenait pas pourquoi ce mot était placé devant. - Bien entendu, il ne connaissait absolument rien de sa vie réel, de l'origine de sa famille, de tout ce qui pouvait se passer. Seulement, cela lui disait tout de même quelque chose, alors il mit tout ça de côté dans son esprit, afin de regarder plus attentivement la photo. - Non, il n'avait jamais vu cette personne. Entendant la voiture de son père arrivait sur son terrain, le jeune homme fut prit de panique, remettant bien les papiers dans leur pochette, courant la remettre à sa place : sur le bureau. Comme tout bon enfant, il descendit - le palpitant encore élevé, saluant son père, qui celui-ci venait à l'embrasser au niveau du front. Sous un petit sourire ; tout de même content de voir son père, il aperçut un homme derrière son progéniteur. C'est en se reculant qu'il fit tomber un verre, sa mère le stoppant pour éviter toute coupure. Tout en sursautant en sentant la main de cette femme sur lui, il tourna son visage - visiblement assez apeuré vers elle, avant de partir en courant dans sa chambre : sans aucune excuse.
Claquant sans le vouloir la porte de sa chambre, il était encore plus paniqué en sachant que son père avait horreur de ça. Mais bizarrement rien. Aucune réprimande. Aucun rappel à l'ordre. Aucune voix. Masao trouvait ça encore plus bizarre, mais il ne sortit pas pour autant de sa cachette, se calmant peu à peu en étant assis sur son lit, regardant le ciel en l'implorant de l'aider. - Croyant ? Il ne l'était pas dans un sens, mais il lui arrivait de s'adresser à quelqu'un - que lui même ne connaissait pas tout en regardant le ciel. - Ce ciel, qui l'attirait tant. Des bruits de pas se firent entendre. La démarche de son père : il la reconnaissait. Mais derrière lui... Il ne reconnaissait rien... Bien sûr, en toute évidence, il se doutait que c'était cet inconnu, mais il voulait essayer d'oublier tout ça. D'oublier tout ce qui pouvait avoir eu lieu en cette soirée. Mais cette curiosité le prit de nouveau, le poussant à sortir de sa chambre. Ils étaient dans le bureau du père... et la porte était légèrement ouverte : comment ne pas être tenté pour un enfant de huit ans ? Marchant à pas de velours, il posa sa tête contre le mur pour regarder à l'intérieur.
- "en fin de compte j'aurai du rester dans ma chambre..."
Ni une, ni deux, l'homme tomba à terre sous un coup de feu de la part de son père. A cet instant, il ne pu s'empêcher de fermer fortement les yeux, légèrement agrippé à la porte. D'un pas tout aussi discret que son fils, sa mère venait à le prendre délicatement afin de le ramener dans sa chambre, le consolant, lui parlant : simplement, comme toute mère le ferait : elle aurait voulu le garder dans l'innocence encore un moment. Mais c'était chose perdue, désormais.
mère. je n'ai jamais voulu vous décevoir. Aussi, je voulez vous dire que vous me manquez. - en contre partie, pardonnez moi.. pardonnez moi..
A travers les rues de Shibuya, Masao ; âgé de vingt-ans maintenant, courait à tout allure : armes à la main. Muni d'un katana à la main droite d'une arme à feu dans la main gauche. Il poursuivait un homme, le visage plein de haine. Sa mère avait était tué par son propre père, lui, devenu Yakuza pour venger la seule femme qu'il avait aimait : celle qui l'avait mis au monde, qui l'avait protégé et couvé. - Il était devenu un démon que tous craignait par sa haine, que tous craignait pour sa violence devenue jumelle à ses membres. Son père prenait donc la fuite, mais jamais il n'allait le lâcher : emplie de haine, de peine et de terreur pour cette nuit là, il ne pu s'empêcher de viser dans sa course afin de le toucher au niveau du bras droit. Malheureusement, cela ne stoppa pas son paternel, ce qui arracha un sourire des plus sadique et inconscient de la part du jeune mafieux.
C'est en courant bien plus vite et avec une pointe de ruse qu'il tomba juste devant le vielle homme en question une fois être descendant d'un petit toit. C'est à ce moment là, qu'il sentit en lui toute cette haine ressortir : rien qu'en regardant le visage de son père. C'était bien trop pour lui, alors sous ce sentiment si désagréable, il tira une balle au niveau de la jambe de celui qui était considéré comme un inconnu aux yeux du métisse. Tombant à genoux devant son fils, il se reçut une autre balle au niveau de la deuxième jambe ; sous une couinement, sous une plainte, qui faisait bien trop plaisir au plus jeune.
- Alors bâtard, ça fait mal hein ?
Désormais accroupis pour le regarder dans les yeux, Masao avait toujours se rictus perché au coin de ces lèvres.
- J'espère que tu vas crier. J'espère que tu vas hurler comme tu l'as faite souffrir.
Son poing partit seul dans le visage de l'aîné ; pour le plus jeune, trop de bien lui était donné sous ce coup, alors il en remit un autre, avant de prendre sa lame et de l'enfoncer au niveau de la première blessure dans l'épaule qu'il avait faite, rien que pour intensifier la plait, pour intensifier la blessure, la souffrance mais aussi, pour voir une expression pour lui jouissive, sur le visage de son père qui était dû à sa douleur. Jubilant à l'idée de le tuer, c'est avec une balle placer au milieu de la tête de son père qu'il appuya sur la gâchette. Un sentiment de libération, de joie, de soulagement, de peine libéré, d'envie ; tout ceci avait été ressentit lorsque la balle avait été tirée. Son éblouissement intérieur ne pouvait malheureusement continuer, car il devait désormais fuir pour pouvoir passer à autre chose ; laissant ainsi ce corps inerte derrière lui.
A compté de ce jour, le jeune mafieux reprit la tête de son clan, en éliminant tout les sujets fidèle à son père. Trafiquant, tueur [...] il accumulait tout les vices que pouvais avoir un homme coléreux et emplit de haine depuis sa plus tendre enfance.
Ce n'est que lors de ses vingt-deux ans qu'il se fit coffré par les forces de l'ordres japonaise : condamné pour douze ans de prisons fermes - car il avait réussis à négocier par la corruption plusieurs années qui lui permettait de voir le jour plus tôt. Enfermé durant toute ses années, il resta le même - toujours haineux, toujours violent sous cette impulsivité qui le poussé à bout.
▧ Trente-quatre ans aujourd'hui - voilà où il en était. Son clan dissous car sans lui plus rien n'avancé. Juste quelque sous-fifres et son bras droit lui étaient restés fidèles : il s'était même occupé de sa sœur, sa cadette qui lui avait été enlevé depuis la mort de son père ; à l'attendre bien sagement. A l'attendre pour qu'il revienne en force, comme il avait l'habitude de le faire. Mais un beau jour, alors qu'il faisait quelque papier pour reprendre du service dans son monde natal une lettre lui était destinée - une personne qu'il ne connaissait pas.
Cette lettre déclencha cette même curiosité que dans l'ancien temps... Alors il décida de partir seul pour se rendre donc dans cette nouvelle ville, où peut-être, il pourra reprendre une nouvelle base, pour crée un nouveau clan.
Sa cadette, âgée aujourd'hui de vingt-deux ans est une passionnée de cirque. A sa sortie, Masao à voulu tant la combler, qu'il lui en à offert un, lui laissant gérer les artistes mais, gardant un grand œil sur la finance, qu'il prendre finalement complètement en compte dans ses affaires personnelles, car cette rente lui apporta gros.
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