Mukashi Mukashi
Si seulement je pouvais être le personnage d'un roman, d'un film comme ça ma vie serait excitante, palpitante, passionnée. Je rêve d'un amour passionnel, destructeur, qui ne dure qu'un instant. D'un amour tendre, de partage, communion, de regards, de rire. D'un amour épistolaire. D'un amour débridé.

Mais tout cela se passe la nuit dans mes rêves, qui continuent la journée lorsque mes pensées papillonnent. Je n'ai jamais connu l'amour ou du moins pas partagé, un amour de loin, non réciproque, un amour troubadouresque. Mon amour se traduit dans mon art.

On me croit imbu, hautain alors que ce n'est que de la timidité, je m'enferme dans mon univers, dans mon art de peur d'être blessé. Je ne supporte pas qu'on juge un livre à sa couverture. On ne m'approche que pour mon look bien propre et coûteux, pour mon patronyme. J'attends la personne qui voudra et saura lire entre les lignes de mon cœur.

Quand j'ose me confier ayant le besoin d'être honnête envers moi et les autres, on me rejette gentiment mais je me sens misérable, on me dit que je suis trop bien, trop pur qu'on ne veut pas me blesser, m’abîmer... Mais je suis quoi une poupée en porcelaine ? Et si j'ai envie qu'on me souille ? Il faut quoi que je sois un homme facile pour qu'on s'intéresse à moi ?

Je me dis bisexuel car je ne veux pas être en plus trop difficile mais je me voile un peu la face je crois bien que j'ai un petit faible pour les garçons mais je ne pense pas pouvoir l'avouer en dehors de mon journal poétique.

Je suis un artiste, je dessine, peint écrit beaucoup,... mais mon baba est la photographie j'y passe tout mon temps. Mais je ne me doutais pas que mon nouveau professeur d'art allait changé ma vie radicalement la rendant aussi rocambolesque que mes romans. Et pour cause, la première fois que je le vis ce n'était pas dans le cadre scolaire mais d'un club. Ma maladresse légendaire ayant encore frappée, alors que j'étais sorti pour essayer de faire des rencontres, bien sûr je sais que ce n'est pas un lieu pour avoir une relation sérieuse mais j'en peux plus d'attendre je suis un mec j'ai 23 ans et je suis encore puceau. Bref, j'ai tout cassé, le patron a été tout gentil mais j'aurais du me méfier c'était trop beau pour être vrai. Le lendemain un homme trop sexy, virile à la gueule d'ange, un sourire immense de chérubin, un sourire qui a fait faire à mon cœur un saut périlleux. Cet homme, un host du bar cherchait à être remboursé, je ne pouvais payer enfin si j'ai les moyens mais je ne pouvais demander l'aide de mes parents, je ne veux pas les décevoir. Il me demanda mon nom et couillon comme je suis, j'ai donné le premier nom qui me vint à l'esprit et pas du tout crédible, AIDEN, pourquoi Aiden ? Et bien Ai pour amour et Den, c'est tout con en fait, on était devant une boutique de téléphonie d'où le Den de denwa. Je suis con je sais. Je promis de travailler dur mais ce n'était pas ce qu'il voulait. Non. Lui ce qu'il veut c'est mon corps en échange. Oui finalement moi qui désespérais de ne jamais être toucher, je vais perdre ma virginité très bientôt. Il était temps enfin... j'aurais voulu de l'amour la dedans …

Ah j'ai oublié, ce diable au corps d'ange bandant n'est d'autre que mon prof d'art. Je raconterai plus tard ma rencontre avec l'host et avec le prof.

Mukashi Mukashi
Une des plus vielles familles du Japon, la famille Gotô a toujours eu beaucoup de puissance, d'influence dans la société japonaise. Elle a compté parmi elle, samourai, quartier maitre dans la marine, homme politique, juge... Encore maintenant son pouvoir n'est pas des moindres.
C'est dans cette famille qu'est né Daisuke. Une fratrie de sept enfants, cinq grands frères et une petite sœur, il a dix ans d'écart avec le plus âgé. Subaru 33 ans banquier, Akira 31 ans médecin sans frontière, Kaito 27 ans politicien, les jumeaux Ryo et Kyo 25 ans avocat de la défense et procureur ensuite vint notre Daisuke presque 23 ans et la petite dernière Aria 22 ans en fin d'année.

Daisuke est né et grandi dans une grande famille bruyante et chaleureuse malgré le fait qu'elle soit fort aisé. Même si aimante, il ne se sentait pas à la hauteur pourtant il n'était pas jugé et mis de côté mais il se sentait inférieur à ses frères et sœur. Ses deux plus vieux frères sont ses modèles, ils sont viriles, masculins, intelligents, sportifs, attractifs, ils réussissent tout ce qu'ils entreprennent. Subaru était le garçon le plus populaire toute ça scolarité, encore maintenant c'est encore le cas, Akira fut le capitaine de l'équipe de water polo alors qu'il n'était qu'en deuxième année et fut remarqué pour intégrer l'équipe national mais refusa pour aider les autres. Les jumeaux ont toujours été des chahuteurs et le mot est faible, les rois de la farce, toujours à préparer des mauvais coups mais on ne pouvait leur en vouloir longtemps tellement ils sont attachants, amusants. Et la petite dernière la princesse de la famille, caractère de feu, elle sait mener sa barque, et tout file droit avec elle, une grande sportive elle est l'étoile montante de l'équipe nationale de water polo. Tous des sportifs, attrayants, avec une bonne place dans la société tandis que lui était un petit gars invisible, trop timide et artiste par dessus tout, il était le vilain petit canard, pour lui il était le raté de la famille.

Il a toujours vécu à Osaka enfin jusqu'à ce qu'il doive quitter sa ville natale pour la capitale, son père en parallèle de son métier de juge faisait de la politique et du rejoindre la maison principal montant en grade jusqu'à devenir premier ministre et donc quitter son poste de juge.

Daisuke ne pouvant plus supporter d'être étouffé, pouponner par sa mère et sa sœur, il voulait fuir sa famille, leur perfection alors il fuit à Rakuen.

Hum euh quand Kyô Soma choisi Thoru Honda à moi? Sinon je n'ai eu aucune rupture, mes histoires sont imaginaires m'inspirant dans mon art. Eros mélancolie entre le le joy et la fuite. Troubadour un jour troubadour toujours