Tieh Nan n'a jamais était un homme inconscient, toujours soucieux de son avenir et de sa manière d'être. De son comportement, et de son impact sur l'honneur de la famille. Il est fils unique, et le moindre geste de sa part était bien surveillé. Autant par sa famille, que par le pays dans lequel il vivait.

Mais plus encore depuis qu'il est devenu père ; attentif à tout, prêt à tout pour les voir sourire. Il est un papa gâteau, et tout ses efforts pour voir ses enfants heureux se répercutent sur lui.

Il est toujours agréable, gentil, serviable. Il prend du temps pour tout le monde, à condition de ne pas se faire avoir comme un bleu. C'est la douceur incarnée, et le preux chevalier de ses deux princesses.

Mais en amour, Tieh Nan n'est pas forcément un bon parti. Enfin, il n'était pas. Pas très attentif à sa copine, ni même à ce qu'elle pouvait ressentir.. Mais nul doute qu'à l'heure d'aujourd'hui, les choses seraient différentes.

Depuis qu'il est devenu père, il s'est adoucit, est devenu plus attentif, et du genre à apprécier bien plus les petites choses du quotidien.

Tieh Nan est né à Hong-Kong, comme ses parents, ses arrières grands-parents... (etc) et est fils unique de la famille Zhao. Mais contrairement aux éducations habituelles, il ne fut pas stresser par le poids de l'école, de la réussite. Ses parents étaient sympathiques, et faisaient en sorte qu'il réussisse sans pour autant le stresser. La langue à l'école était le chinois, mais à la maison, on parlait le cantonais, langue native de chaque habitant du pays. Sa mère, professeur d'anglais à l'université, l’initiait tout petit à la langue mondiale. Par un choix commun avec sa famille, Tieh Nan parti étudier aux États-Unis, jusqu'à la fin de ses étudies. Il revint à Hong Kong diplômé, prêt à travailler au coté de son père, architecte lui aussi.

Jusqu'à ses 21 ans, le jeune homme travaillait, et vivait encore chez ses parents, mettant l'argent de côté pour pouvoir un jour, acheter sa propre maison et subvenir tranquillement à ses besoins. Mais problème il y eut. Quelques mois auparavant, Tieh Nan avait fréquenté une jeune fille, d'origine tibétaine, exilée à Hong Kong.  Ils s'étaient séparé en bon terme. Mais un soir, on frappa à la porte. La belle était accompagnée de ses parents, et ils voulaient une discussion ; leur fille bien aimée était enceinte, et pas question d'avorter. La fameuse discussion durant plusieurs heures, et personne ne voulait contraindre Tieh Nan à quoi que ce soit ; mais il décida de s'occuper de ses filles. Il supporta la demoiselle le reste de la grossesse, l'accompagnait partout où elle allait, et ils dormaient régulièrement l'un chez l'autre. Les parents étaient satisfait de cette situation, mais pas les enfants ; ils ne se remettraient pas ensemble, bébé ou pas.

Le jour de l'accouchement arriva, et ce n'est pas un, mais deux bébés qui firent leurs apparitions. Les docteurs étaient les premiers surprit, car ils ne l'avaient pas vu. Mais peu importe. Dorje & Tsen étaient nées. Ils s'étaient mis d'accord sur des prénoms tibétains. Le premier signification Indestructible, comme le diamant, et le second courage, face à tout.

Jusqu'à ses 23 ans, la vie de Tieh Nan était belle. Mais la mère des enfants finiraient bientôt ses études, et devrait voyager aux quatre coins du monde. Après de longues conversations, des cris et des larmes, il avait était convenus que le jour de son premier départ, le jeune père aurait la garde totale des enfants, mais qu'elle pourrait les voir dès qu'elle le voudrait.

Il avait aussi entreprit l'idée de partir de Hong Kong, pour s'installer au Japon. Le travail dans sa branche ne manquait pas, et il avait assez d'économie pour s'acheter une maison. Avec l'aide de sa mère, ils arrivèrent à lui trouver des cours de japonais, après le boulot, et de lui-même, s’entraînait avec l'aide de test sur le net, des applications, et quelques fois avec des natifs lorsqu'il prit le temps de s'inscrire sur un site d'échange linguistique.

Depuis plus d'un an maintenant, Tieh Nan et ses enfants sont installés au Japon. Monsieur parle maintenant le japonais couramment en plus de trois autres langues, et est bien décidé à transmettre ceci à ses filles. Même si elles n'ont que 2 ans et demi, mais bon... On est jamais trop sûr comme on dit ! Il fait aussi parti d'une grande entreprise de bâtiment et dessine plusieurs croquis sur le mois.