La famille Gotô a toujours bien élevé ses enfants, leur enseignant les principes de la vie, la loi de la politesse et le charme des dictâtes. Pas facile lorsque l'on rêve de révolte. Parmi cette petite famille sans histoire et sans défaut naquit Gotô Daisuke. Son nom même définit son besoin d'autrui, d'aider autrui dans n'importe quel périples. Les parents de Daisuke sont fière d'emmener leur fils étudier dans la plus prestigieuse université. Laquelle? Non pas celle de la grande capitale Nippone mais plutôt celle de Rakuen. N'ayant jamais eu de chance de trouver chaussure à son pied, Daisuke s'est efforcé de travailler d'arrache pieds pour pouvoir un jour déposer ses cartons dans cette ville qui promet un avenir plus beau. Alors Daisuke ferme les yeux et devient aveugle. Il croit en l'amour, au bienfaits d'autrui sur un échange amoureux. Mais bien vite, il se voit déchanter et tombe sans relâche sur d’innombrables escroqueries. Daisuke perd alors espoir d'un jour trouver quelqu'un qui l'aimera pour ce qu'il est et non ce qu'il dégage. Car oui, aux premiers abords, Daisuke parait comme un de ses garçons prétentieux et pourris gâté parce qu'il a le dernier téléphone à la mode, la chemise qu'un jour les grandes stars ont portés et jugé le vêtement qu'il faut avoir dans son dressing.

Mais Daisuke est, bien hélas, le contraire de son image. Un maladroit des sentiments, très peu capable d'un jour prononcé ce qu'il ressent vraiment et lorsqu'il se donne le courage de le faire, on piétine volontiers son coeur. Peut-être devrait-il changer de méthode, sans doute qu'il n'est pas davantage comme les femmes attendent. Alors il va même jusqu'à se dévergonder un peu et attiser le regards des hommes. Au début cela devient gênant puis Daisuke se rend compte que l'amour ne doit pas simplement s'offrir dans le coeur d'une femme ... Mais aussi d'un homme. Et cet homme? Il aurait bien voulu ne jamais l'avoir rencontré.

Alors qu'il déballait gentiment ses cartons, il pensa que pour s’immiscer dans la vie sans sommeil de Rakuen, il fallait fréquenter leurs endroits fétiches. Chemin faisant, Daisuke enfila ses plus beaux vêtements et s'arma de sourires calculés pour enfin accéder à un bar réputé pour sa débauche et son esprit sauvage. Dans ce bar il y rencontra pas mal de gens avec une façon bien différente que la sienne. Par ces moult péripéties, Daisuke se fit malheureusement remarquer cassant une vitre et mettant le feu à un rideau de surcroît. Bien que le gérant ne soit pas à son paroxysme de son énervement, il le laissa partir jusqu'au lendemain. Oui, il parcourut les rues pour se diriger à son premier cours à l'université mais arrivé devant la porte de sa salle, l'homme, l'host qui travaillait dans le bar qu'avait dévasté Daisuke, lui barra la route et lui demanda une dette contre les choses coûteuses qu'il avait malencontreusement cassées. Choqué d'un tel montant, Daisuke ne prit pas le courage de refuser et promit de travailler dur pour lui rembourser. Néanmoins... L'homme n'entendit pas de cette oreille là et lui proposa que Daisuke offre son corps jusqu'à ce que sa dette soit terminée.

Bien qu'il ne soit pas un fervent admirateur de la possession d'autrui... Daisuke ne se vit que dans l'obligation d'accepter la requête. Ainsi il se fit appeler Aiden pour aucune raison particulière de l'host qui se trouve être ... Son professeur d'Art.