Colérique 怒りっぽい — Tu es là, minuscule petite chose, le corps emplis d'une colère trop grande pour être contenue. Colérique à cause des ces belles paroles que les hommes murmurent au creux de l'oreille tel le doux chant d'une sirène enivrante. Colérique pour toi-même, parce que tu n'arrives pas à aimer, toujours entrain de repousser, d'éloigner l'amour lui-même, le répugnant comme la peste. Ton petit coeur blessé, tu l'as remis dans sa cage doré pour ne plus l'écouter, pour que les autres ne puissent l'entendre. Parce qu'être seule, est moins douloureux qu'être mal accompagnée.
Cynique シニカル — Certains préfèrent le terme immoral, ou peut-être effronté lorsque l'on parle de ta petite personne perdue dans la brume. Les mots tranchants, blessants, qui se forment au creux de ta gorge nouée, qui sortent comme une pluie d'insultes. Mieux vaut blesser qu'être écorchée soit même.
Délicate 繊細な — Comme les roses. Délicate comme ces pétales doucereuses et rougeoyantes, tortueuse tel ces épines aiguisées faisant perler le sang sur la peau trop pâle. Malgré ton caractère un peu fort, un peu emporté, t'as l'âme un peu poétique, un peu en recherche de douceur malgré la violence qui semble bouillir en chacun. Peut-être que tu montrerais cette douceur si les autres en faisaient preuve plus souvent, si tu n'avais pas perdue foi en l'humanité, en tout ce qui est digne d'intérêt.
Distraite 散漫 — Souvent, tes pensées s'envolent au gré de petits bruits insignifiants, à une pensée doucereuse, à un souvenir qui passait par là ou au parfum corsé voyageant dans l'air. Tu pense trop souvent, à tout, à rien, bien souvent ce n'est pas très important. Comme ton coeur, tu es volatile, tu te laisse aller avec tes sentiments, tu ne te soucie pas réellement du futur, du passé ni même du présent, tu ne fais que ce qui te plait, le regard un peu perdu dans le vague. C'est plus amusant, plus vivant que de regarder le temps passé sur cette horloge suspendue au mur.
Fidèle 忠実な — Malgré tes airs de jeune fille intouchable, tes crises d'angoisses au mot amour, tu serais incapable d'infidélité. Tu as cette sensation que l'amour, aussi douloureux puisse t-il être, doit être honnête, pure, sans arnaque. Tromper n'est pas « un accident » c'est le choix de blesser la personne qui aime. Les hommes t'ont trop souvent infligés ce choix tortueux pour que tu ne le transmette à un autre, par vengeance ou par « accident ».
Impulsive 衝動的な — La vie est trop courte pour tout analyser au moindre obstacle. Tu te laisse tomber dans la vie, sans réfléchir, sans perdre de temps. Tu ne sais pas de quoi demain sera fait, alors tu improvise. Parfois, tu crois jouer un rôle. Sourire pour cacher la tristesse, parce que la vie est plus jolie avec un sourire sur le visage. Impulsive, comme lorsque tu as peinturer sur tous les murs de ton petit appartement à trois heures du matin parce que tu en avais envie, impulsive, comme lorsque tu as quitté la maison familiale pour un ailleurs un peu mieux. Impulsive, comme toutes ces fois où ton poing à frapper le mur, que tes cris se sont perdus dans l'air sous la colère.
Indépendante 独立した — Née d'une mère qui aurait dû être présente, figure maternelle effacée, pratiquement inconnue. Un père aimant, travaillant parfois un peu, un portable toujours plus près de lui que tu ne pouvais l'être. Tu as appris à compter sur personne d'autre que toi-même, que dans la vie, si tu veux quelque chose, tu devais le saisir avec tes propres moyens. Tu as appris à t'aimer toi-même avant d'aimer les autres, c'est peut-être un peu pour ça que tu es mieux toute seule, sans homme pour t'embrouiller, pour t'enlever un peu de cet amour propre que tu t'es construite.
Têtue 頑固な — Peut-être qu'il avait raison, peut-être que tu devrais écouter ce qu'elle dit plus souvent, peut-être qu'il n'y a pas que toi qui a de bonnes idées dans la vie. Mais ça t'importe peu. Tu préfère t'écouter toi, faire tes propres erreurs et vivre avec celles-ci, assumer.

en cours..

Ça avait commencé avec lui et ses yeux sombres, sous un ciel dont les étoiles brillaient, hautes dans la nuit, éclairant vos pas résonnant dans la nuit déserte. Ton coeur, tu lui avait tendu, là aux creux de tes mains tremblantes. Tu lui avait donné comme ça, sans poser de questions parce que c'était supposé être ça, l'amour. La confiance absolue, les sentiments qui montent à la tête, la folie. Tu croyais avoir le sien, petite fille innocente, les yeux trop pleins d'étincelles. Les mots doux et les promesses doucereuses d'un amour éternel s'enchaînaient, sans pour toute fois être réelles, douces promesses éphémères. Toi, jolie fille au coeur pur, tu l'aimais d'un amour incontestable, d'un amour un peu trop fort pour ses deux prunelles trop sombres qui ne voyaient pas ce qu'elles laissaient derrière quand il s'en est allé. Son prénom, il ne franchira plus tes lèvres sucrées, tu l'as bien trop hurlé, là toute seule, perdue sous un ciel sans lune, sans constellations, les genoux écorchés, après qu'il se soit enfuit avec tout ce que tu avais à donner.